arts decoratifs - Musardises en dépit du bon sens

28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 07:22

Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (3)

Vue du salon
Table de jeu
Bouilloire
Table (détail)

Salon de famille (1)

                 Salon de famille (4)

                    Salon de famille - Bouilloire

                    Salon de famille - Table (01)

Voir aussi les articles suivants :
Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (1)
Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (2)

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 07:27

Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (2)

Chaise charivari : détails
Méridienne : détails

Salon de famille - Chaise 1 (04)

Salon de famille - Meridienne (04)

Voir aussi l'article suivant :
Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (1)

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 07:06

Mobilier Second Empire - Musée Magnin, Dijon (1)

Vue du salon de famille
Fauteuil
Chaise charivari
Méridienne

Salon de famille (3)

Salon de famille - Fauteuil

Salon de famille - Chaise

Salon de famille - Meridienne

Le salon de famille du Musée Magnin est meublé dans le style "éclectique" et (relativement) bon marché de la période du Second Empire. Il est typique du goût des bourgeois de l'époque ainsi que des arts décoratifs industriels, qui prirent leur essor à ce moment-là. Plus tard, à la fin du siècle, l'Art Nouveau s'appuiera justement sur cette capacité de l'industrie à fournir des éléments d'art décoratif rapidement et à bas prix (mobilier, mais aussi objets d'art) pour concevoir cet "art pour tous" dont la notion leur sera si chère.

Ce mobilier est donc plus ostentatoire que réellement luxueux, on pourrait même le qualifier de "tape-à-l'oeil". Les matières utilisées et les procédés de fabrication côutent peu cher. Ainsi, pour la chaise, on a utilisé un bois bon marché noirci (peut-être du poirier), comme ersatz de l'ébène. De même, les incrustations sont en nacre de burgau, moins onéreuse que la nacre d'huître perlière. On peut voir aussi que les dorures, si agréables à l'oeil dans un premier temps, ne résistent pas à un examen attentif : il ne s'agit que de motifs peints à la hâte. Enfin, la fabrication elle-même laisse à désirer : les éléments sont juste collés, sans assemblage avec des vis de bois, ce qui les rend, à l'utilisation, vraiment fragiles.

La méridienne et les fauteils sont de meilleure qualité, même si les clous de tapissier ont été remplacés par des pièces collées et que le travail du métal reste assez grossier.

Et le tout garde tout de même une assez fière allure, pour peu qu'on n'y regarde pas de trop près...

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 07:07

Céramiques d'Iznik - Petit Palais, Paris

Coupe ornée d'une feuille et d'un bouquet de fleurs
Plat orné d'un bouquet de fleurs de lotus
Plat orné d'un bouquet de fleurs d'oeillets

Iznik - Coupe ornéed'une feuille et d'un bouquet de fleurs

Iznik - Plat orné d'un bouquet de fleurs de lotus

Iznik - Plat orné d'un bouquet de fleurs d'oeillets

Iznik, ville de Turquie, devait (et doit encore) sa réputation aux céramiques dont elle était le centre de production de la fin du XVème siècle jusqu'au XVIIIème siècle. Elles avaient la particularité d'être fabriquées à partir d'une pâte faite de terre siliceuse à laquelle on mélangeait du plomb. On recouvrait l'objet d'un englobe (mince couche d'argile destinée à recouvrir la couleur originelle de la pâte) très blanc et lui aussi siliceux, sur lequel était peint le décor : celui-ci, d'une grande finesse, représentait surtout des fleurs, des feuilles, ou bien même des motifs en "écailles de poisson", des animaux ou encore des bateaux. Le tout était ensuite revêtu d'une glaçure transparente, avant que la pièce ne soit cuite en une seule fois à une température entre 850° et 1200° (les spécialistes divergeant sur la question) pendant une vingtaine d'heures, puis laissée à refroidir durant toute une semaine.

Les couleurs utilisées pour ces céramiques se sont tout d'abord limitées au bleu de cobalt et au blanc, puis la palette s'est enrichie du bleu turquoise, de plusieurs tons de vert et d'un mauve aubergine dans la première moitié du XVIème siècle. Enfin sont apparus, pour la gloire d'Iznik, le vert émeraude associé au rouge tomate, à la fin du XVIème siècle.

Les céramiques d'Iznik, d'abord produites pour répondre à la demande en objets de luxe de l'élite de l'Empire ottoman, s'est cependant très rapidement exportée vers l'Occident, et notamment en direction de l'Italie.

Les pièces présentées ici datent du XVIème siècle, époque de l'apogée des céramiques d'Iznik.

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